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Titre original : A Good Day to Die Hard
Sortie : 20 février 2013
De : John Moore
Avec : Bruce Willis, Jai Courtney, Sebastian Koch, Yuliya Snigir, Cole Hauser, Amaury Nolasco, Mary Elizabeth Winstead…
Après être s’être rapproché de sa fille Lucy dans Die Hard 4 : Retour en enfer, John McClane continue de rattraper le temps perdu mais cette fois-ci avec son fils Jack. Le célèbre flic se rend à Moscou où ce dernier est emprisonné. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il est en réalité un agent de la CIA dont la mission est d’empêcher un vol d’armes nucléaires. Le tout avec la mafia russe aux trousses. McClane père et fils font alors équipe.
Bruce Willis tient le rythme mais à l’instar d’Harrison Ford dans Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, l’acteur a pris un petit coup de vieux.
Il serait peut être temps de laisser en paix nos héros préférés d’antan plutôt que de les recycler jusqu’à plus soif.
Après une bande annonce explosive, Die Hard : Belle journée pour mourir se révèle être une véritable déception. La faute en partie à cette fausse bonne idée de coller à John McClane un partenaire en la personne de son fils. Jack qui se moque de l’âge avancé de son paternel, ça ne passe pas. McClane Senior assure toujours et n’a en aucun cas besoin de son rejeton pour s’en sortir. Dans Die Hard 4 : Retour en enfer, Bruce Willis et Justin Long formaient un bien meilleur duo. Si le geek Matt Farrell complétait John, son agent secret de fils lui fait finalement concurrence. Il aurait mieux fallu consacrer directement un film à Jack (préféré à Aaron Paul ou Liam Hemsworth, Jai Courtney déjà génial en vilain sniper dans Jack Reacher est tout aussi convaincant dans le rôle d’un jeune agent gros bras mais naïf), ou bien imaginer une suite à Die Hard 4. Avec pourquoi pas le retour de Justin Long.
Autre faiblesse de ce cinquième volet, son scénario catastrophique. Quand on sait que Skip Woods était déjà en charge de ceux d’Opération Espadon ou L’Agence tous risques, tout s’explique… L’histoire est inintéressante (un vol d’armes nucléaires après une attaque terroriste cybernétique dans le quatrième épisode. Sérieusement ?), peu crédible (John et Jack qui se promènent dans Tchernobyl irradié sans protection… vraiment ?) et sans suspens aucun (passons sur ce rebondissement final qui n’en est pas un). Les studios auraient dû suivre les conseils de Bruce Willis qui souhaitait le retour de Bonnie Bedella alias Holly Gennaro, l’ex-femme de McClane. Une option qui n’a pas été retenue et dont la présence aurait pourtant eu ici tout son sens. Quelle mère ne vient pas récupérer à l’aéroport, son fils à de retour de Russie où il a bien failli y passer ?
Bien sûr, le film est un succès au box-office parce qu’il reste quoi qu’il en soit un pur divertissement. Un sixième épisode est déjà en préparation. Pourquoi pas ! Il suffit juste d’un bon scénario.
1 Comment
Je te trouve un peu généreux avec ce film qui pour moi est un ratage complet.