ScreenReview

Le meilleur ami de l’homme est un personnage récurrent dans la Pop Culture. Films, séries, Bds… Notre compagnon à quatre pattes nous fait souvent rire, parfois pleurer et se révèle toujours indispensable. A l’occasion de la sortie le 31 octobre de Frankenweenie (Tim Burton) où le jeune Victor décide de ressusciter son chien adoré Sparky, passage en revue des chiens qui nous auront le plus marqués.

LES PLUS EMOUVANTS

Marley dans Marley et moi (2008)

Dans Marley et moi adapté de l’autobiographie homonyme de John Grogan, Owen Wilson tente de retarder l’échéance d’un premier enfant en offrant un chien à Jennifer Aniston. Le labrador Marley se révèle aussi attachant qu’hyperactif et dévaste tout sur son passage. Puis Marley grandit, devient le compagnon de jeu des enfants, et vieillit inévitablement pour le plus grand malheur des spectateurs.

Skip dans Mon chien Skip (2000)

Avant d’incarner Malcolm dans la série culte du même nom, Frankie Muniz interprétait Willie, un enfant souffre-douleur de ses camarades de classe dans le film Mon chien Skip. L’arrivée du Jack Russell bouleverse la vie du jeune garçon chétif et timide qui commence enfin à s’affirmer. Mais voilà, à 17 ans, il est temps pour Willie de rejoindre les bancs de la fac et de se séparer de son ami.Jerry Lee dans Chien de Flic (1989)

Jerry Lee dans Chien de Flic (1989)

Dans Chien de flic, l’inspecteur Mike Dooley (James Belushi) doit contre son gré faire équipe avec un Berger Allemand du nom de Jerry Lee. Bien sûr, le policier finit par s’attacher au chien qui se révèle d’une grande aide.

Hooch dans Turner et Hooch (1989)

Tom Hanks se retrouve malgré lui avec un chien sur les bras quand son meilleur ami et propriétaire de Hooch se fait assassiner par une bande de criminels. Gros molosse baveux, le Dogue de Bordeaux ravage littéralement sa vie. Similaire à Chien de flic sorti la même année, Turner et Hooch est néanmoins plus dramatique !

Hachiko dans Hachiko Monogatari (1987) et Hatchi (2009)

Attention histoire vraie ! En 1925 au Japon, Hachiko attend tous les jours le retour de son maître à la gare. Un an après, l’homme décède mais l’Akita continuera de l’attendre quotidiennement à la bonne station, pendant 10 ans jusqu’à sa mort en 1935. Devenu célèbre au Japon, Hachiko est souvent cité en exemple de loyauté aujourd’hui. Deux statues ont même été érigées en son honneur. Empaillé au Musée nationale des sciences de Tokyo, ses restes ont été enterrés auprès de son maître. Son histoire fut adaptée au Japon dans Hachiko Monogatari (jamais sortie en France) et aux Etats-Unis avec Richard Gere dans Hatchi.

LES PLUS DRÔLES

Uggie dans The Artist (2011)

En plus de réhabiliter le cinéma muet et les films en noir et blanc, The Artist (5 Oscars et 6 Césars) a également révélé au grand public : Uggie. Le Jack Russell qui interprète Jack, le chien de George Valentin (Jean Dujardin) a littéralement charmé les spectateurs et les professionnels. Il a même décroché la Palm Dog 2011.

Didier dans Didier (1997)

Dans ce film d’Alain Chabat, Jean-Pierre Bacri s’occupe de Didier, le labrador d’une amie, qui se retrouve transformé en humain. Sauf qu’il continue de se comporter comme un chien. Agent sportif, Bacri doit remplacer deux joueurs de football blessés et choisit le fougueux Didier. Chabat a beau ne pas être un chien, il en a toutes les caractéristiques dans cette comédie française loufoque à souhait.

Buddy dans Air Bud : Buddy star des paniers (1997)

Dans Air Bud, Kevin Zeggers incarne un ado solitaire qui adopte Buddy, un Golden Retriever qui a réussi à échapper à un méchant maître. Membre de l’équipe de basket-ball de son lycée, le jeune homme se rend compte que le chien pourrait lui être utile pour remporter le prochain tournoi. Une intrigue Disney quelque peu invraisemblable, pas grave, Buddy séduit tandis que le film a droit à quatre suites. Le chien y apprenant à chaque fois un sport différent.

Milo dans The Mask (1994)

Dans The Mask adapté du comic homonyme, Jim Carrey hérite d’un étrange masque qui une fois enfilé le transforme en étrange personnage cartoonesque dénué d’inhibitions et de morale. Mais il n’est pas le seul à en « profiter », même Milo, son Jack Russel, a l’opportunité de libérer son côté maléfique.

Beethoven dans Beethoven (1992)

Après avoir échappé à une bande de malfaiteurs, Beethoven se fait adopter par la famille Newton. Mais un vétérinaire aimerait s’approprier le Saint-Bernard pour expérimenter quelques produits chimiques. Succès populaire, Beethoven, gros nounours joueur et maladroit de 85 kg est certainement le chien le plus célèbre du ciné.

Benji dans Benji la malice (1987)

Vedette télé, Benji disparaît en mer après une violente tempête. Tout le monde, excepté son maître, est persuadé de sa mort mais le Berger des Pyrénées a en fait réussi à regagner le rivage. Perdu dans la forêt de l’Oregon, il finit par prendre soin de quatre bébés cougars orphelins tout en cherchant à rejoindre la civilisation. Un vrai survival animal.

LES PLUS « ANIMÉS »

Volt dans Volt (2009)

Star d’une série télé, Volt est doté de super pouvoirs et vit de trépidantes péripéties devant la caméra. Mais quand le Berger blanc se retrouve à New York par erreur, il entame une véritable aventure, persuadé d’être réellement pourvu de capacités extraordinaires.

Rouky dans Rox et Rouky (1981)

Le renardeau Rox et le jeune chien Rouky se lient d’amitié au sein de la ferme de la veuve Tartine. Mais une fois arrivés à l’âge adulte, le maître du Saint-Hubert devient chasseur, et ce dernier devra l’aider à chasser son ami renard.

Scooby-Doo dans Scooby-Doo (tv, 1969)

Crée par Iwao Takamoto, Scooby-Doo fait partie de l’équipe de « Mystères & Cie ». Avec Sammy son meilleur ami, Fred, Velma, et Daphné, il mène l’enquête sur des créatures surnaturelles et parcourt le pays au bord de la Mystery Machine. Gourmand et peureux, le dogue allemand parvient toujours à surpasser ses peurs pour secourir ses compagnons.

Rantanplan dans Lucky Luke, Sur la piste des Dalton (bd, 1962)

Apparu pour la première fois dans l’album Sur la piste des Dalton, Rantanplan est considéré comme « le chien le plus stupide de l’Ouest ». Méprisé par le très intelligent cheval Jolly Jumper, le chien qui appartient à l’administration pénitentiaire, parvient parfois à aider Lucky Luke dans ses missions.

Pongo et Perdita dans Les 101 dalmatiens (1961)

Adapté du roman The Hundred and One Dalmatians de l’écrivaine anglaise Dodie Smith, le classique de Disney met en scène le couple canin Pongo et Perdita qui tente de sauver leurs 15 enfants et 84 autres chiens kidnappés par Cruella d’enfer qui voudrait se fabriquer un nouveau manteau de fourrure.

Idéfix dans Astérix, le Gaulois (bd, 1959)

Le chien de compagnie apparaît pour la première fois dans le cinquième album de la série Astérix crée par René Goscinny et Albert Uderzo. Têtu à l’image du peuple gaulois et obsédé par les os, Idéfix est très petit mais très courageux et sauvera plus d’une fois de la mouise tant son maître Obélix qu’Astérix.

Belle et Tramp dans La belle et le clochard (1955)

Adapté de l’oeuvre de l’auteur et journaliste américain Ward Greene, Happy Dan, The Whistling Dog (1937), La belle et le clochard est le 19ème film des studios Disney. Lady, une Cocker spaniel anglais, voit son existence bourgeoise bouleversée quand ses maîtres ont un bébé. Alors qu’elle se retrouve à la rue, elle trouve refuge dans les pattes de « Clochard », le bâtard du coin. Le couple d’amoureux franchit alors un bon nombre d’obstacles (dont deux chats siamois diaboliques) avant de retrouver la chaleur du foyer de Lady.

Milou dans Tintin aux pays des Soviets (bd, 1930)

Dès le premier album de la série d’Hergé, Milou (qui est le surnom d’une amie d’enfance de l’auteur) accompagne son maître, le reporter Tintin dans ses aventures. Grand amateur d’os et d’alcool, le Fox Terrier est brave et intuitif mais aussi très susceptible. Très intelligent, il n’en est pas pour autant doué de parole mais on peut lire tout ce qu’il pense dans les bulles qui lui sont consacrées.

LES PLUS CULTES

Einstein dans Retour vers le futur (1985)

Dans Retour vers le futur, avant d’envoyer son ami Marty (Michael J. Fox) dans le passé, c’est avec son Briard croisé Berger Picard nommé Einstein que le scientifique Emmett Brown (Christopher Lloyd) expérimente sa célèbre DeLorean. Einstein est donc le premier chien à explorer le temps.

Belle dans Belle et Sébastien (tv, 1965)

Dans la série écrite et réalisée par Cécile Aubry (la maman de Mehdi el Glaoui, l’interprète de Sébastien), Belle est un chien de montagne des Pyrénées né le même jour que le petit garçon. Six ans après leur naissance, les deux orphelins se rencontrent et deviennent inséparables.

Rintintin dans Rintintin (tv, 1954)

Dans la série télé crée par Lee Duncan, Rintintin est un Berger allemand recueilli en même temps qu’un jeune garçon par la cavalerie, après avoir échappé à une attaque d’Indiens. Le chien est apparu dans divers films et séries mais il a surtout réellement existé. Le premier du nom a été découvert et adopté en France durant la Première Guerre mondiale par un caporal de l’armée américaine. Très intelligent, Rintintin se produit dans divers spectacles puis dans des westerns à partir de 1923. Décédé en 1932, d’autres chiens reprennent son rôle. Il est enterré en France au cimetière des chiens à Asnières-sur-Seine.

Lassie dans Fidèle Lassie (1943)

La célèbre chienne Colley est d’abord l’héroïne du roman Lassie chien fidèle d’Eric Knight avant de devenir une icône du grand et du petit écran. Sa première apparition remonte à 1943 dans le film Fidèle Lassie où il croisait une certaine Elizabeth Taylor alors âgée de 11 ans. A noter que Lassie a toujours été interprétée par des mâles (apparemment même la race canine est victime de sexisme…) et qu’avec Rintintin et Strongheart*, ils possèdent chacun une étoile sur le Walk of Fame d’Hollywood.

*Strongheart est en quelque sorte l’ancêtre de Rintintin. Incarné par le Berger allemand Etzel von Oerigen, il est un chien policier en Allemagne avant de devenir une star du grand écran en Amérique. Il joua notamment dans une adaptation de Croc-Blanc.

Buck dans L’appel de la forêt (dès 1908)

Le roman (1903) de Jack London fut adapté au cinéma à de maintes reprises (notamment avec Clark Gable en 1935 et Charlton Heston en 1972). Buck y est un Colley croisé avec un Saint-Bernard vendu par méprise en tant que chien de traîneau à l’époque de la ruée vers l’or. Il se retrouve avec son nouveau maître, John Thornton, à affronter le froid polaire du Grand Nord.

LE PLUS TERRIFIANT

Cujo dans Cujo (1983)

Adaptation du livre (1981) de Stephen King, Cujo est un adorable Saint-Bernard qui devient une véritable bête sanguinaire après s’être fait mordre par une chauve-souris atteinte de la rage. On préférera revoir Beethoven.

LA PLUS CLASSE

Elizabeth Taylor dans Sex and the City (tv, 1998)

Dans Sex and the City, Charlotte York hérite d’un adorable King’s Charles qui comble vite le manque d’enfant de la New-yorkaise. Cette dernière l’appelle Elizabeth Taylor en l’honneur de l’actrice dont une biographie lui redonna le goût de vivre.