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Sortie : 21 août 2013
De : Jeff Wadlow
Avec : Aaron Taylor-Johnson, Chloë Moretz, Christopher Mintz-Plasse, Jim Carrey, John Leguizamo, Clark Duke, Morris Chestnut, Olga Kurkulina, Lyndsy Fonseca, Donald Faison, Lindy Booth, Claudia Lee…

Alors que l’absence de Big Daddy se fait sentir, les exploits de Kick Ass et Hit girl suscitent des vocations. Tandis que de nouveaux super héros rejoignent le duo, Red Mist (qui se fait désormais appeler The Motherfucker) cherche à venger la mort de son père en montant sa propre armée.
Avec le départ de Matthew Vaughn (X-Men : Le commencement), Kick Ass perd un réalisateur à la fois couillu et intelligent. Jeff Wadlow qui lui succède ne fait que reprendre la recette gagnante de l’épisode précédent sans savoir en reproduire la saveur. La violence graphique qui venait soutenir un vrai propos devient ici démesurée et injustifiée. On s’aperçoit vite que Kick Ass 2 n’est qu’une pâle copie de l’original, la prise de risque, le ton acerbe et l’émotion en moins (Nicolas Cage, tu nous manques).
Quid de ces (trop nombreux) nouveaux super héros qui n’apportent rien à l’histoire ? Sans parler de Kick Ass lui-même. Aaron Johnson est transparent et n’évolue pas vraiment. On lui préfère Christopher Mintz-Plasse, génial dans le rôle du bad guy, The Motherfucker, personnage qui prend de l’ampleur et lui laisse le champ libre pour faire le show. Chloë Moretz est quant à elle, encore une fois formidable dans la peau de Hit Girl. Elle est définitivement notre héroïne préférée. À quand le spin-off ?
Hormis ces deux-là et les cascades toujours aussi divertissantes, Kick Ass 2 ne parvient jamais à égaler tant sur le fond que sur la forme, l’ingéniosité du premier volet. Le film donne dans la surenchère pour combler le vide intersidéral de son intrigue et détruirait presque l’oeuvre de Matthew Vaughn, un film puissant et unique qui se suffisait à lui-même.