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En complète panne d’inspiration, Hollywood continue de recycler ses franchises les plus populaires. Avant Terminator : Genisys, début juillet et Star Wars VII à la fin de l’année, Jurassic World débarque au ciné. Un nouvelle habitude de plus en plus agaçante. Car en plus de révéler un manque total d’imagination de la part des studios, ces films sont la plupart du temps de grandes déceptions. Et ce, malgré tout l’espoir qu’on place en eux. Jurassic World n’échappe malheureusement pas à la règle.
Ce nouvel épisode se déroule 20 ans après les événements du film de Steven Spielberg. Un milliardaire a réalisé le rêve de John Hammond en ouvrant un énorme parc (ou plutôt un zoo) dans lequel toutes les espèces de dinosaures ont été clonées. Toujours en recherche de plus de sensations et surtout plus de visiteurs, Jurassic World a un nouveau locataire, le terrifiant Indominus Rex, un hybride ultra-intelligent rapidement hors de contrôle.
Jurassic World n’est pas un mauvais film, il est simplement inutile. Le pire étant le lien établi entre le personnage de Chris Pratt et les velociraptors, soi-disant susceptibles de pouvoir être apprivoisés. Une idée tellement invraisemblable qu’on peine à se laisser séduire. Autre problème ? On a trop conscience des références voulues ou non du film. Un peu de King Kong par ci, de Godzilla par là… le réalisateur Colin Trevorrow ne fait preuve d’aucune originalité. Sans oublier, Jurassic Park dont ce quatrième volet ne parvient pas à se détacher (et encore moins à égaler) : le thème phare et indéfectible de John Williams domine la bande son, la scène de la voiture où les enfants font face au tyrannosaure est quasiment copiée collée et on a également droit à un passage par le bâtiment principal dont le T-Rex prend le contrôle à la fin du film. Alors oui, c’est très bien fait, la CGI est impeccable et il faut l’admettre, on ne s’ennuie pas mais ça ne suffit pas.
Le sort réservé au casting ne relève pas le niveau. Les excellents Chris Pratt et Vincent D’Onofrio n’ont jamais été aussi sous-exploités. La faute à des personnages pas assez fouillés et dont le sort nous est bien égal. Une honte quand on connaît le talent des deux acteurs, respectivement excellents dans Les Gardiens de la Galaxie et la série Daredevil. Même les enfants du film, censés éveiller notre empathie nous laissent indifférents (un comble pour un film Amblin, société de production de Spielberg). Seule Bryce Dallas Howard parvient à s’en sortir dans la peau d’une directrice coincée qui révèle tout son potentiel badass au fur et à mesure du film. Jake Johnson nous fait de son côté beaucoup rire et est en quelque sorte la soupape de décompression du spectateur durant ces deux heures peu électrisantes. Quant à Omar Sy, il est un peu plus présent que dans X-Men : Days of Future Past (ce qui n’était pas difficile), mais se retrouve une nouvelle fois réduit à un second rôle dispensable.
Jurassic World n’est au final qu’un blockbuster de plus. La faute à une absence complète de charme et à celui encore trop éclatant du film de Spielberg qui n’a pas pris une seule ride.
Sortie : 10 juin 2015
De : Colin Trevorrow
Avec : Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Vincent D’Onofrio, Omar Sy, B.D. Wong, Ty Simpkins, Nick Robinson, Jake Johnson, Lauren Lapkus, Irrfan Khan, Judy Greer…
1 Comment
j’espère revoir le tyrannosaure rex et avec plus de présence et a ne pas se tromper avec le dinosaure inventé qui est l’indominus rex terreur principal du nouveau film de jurassic world : jurassic park 4 qui sort ce 10 juin 2015 et qui bouffent pleins de gens lui aussi dans le nouveau parc jurassique sur l’ile de isla nublar et de retour 22 ans après jurassic park 1 de 1993 et avec les vélociraptors , les ptéranodons , les dimorphodons , le mosasaure dinosaure marin pour le grand bassin d’eau… qui je l’espère envahiront l’ile et surtout le parc d’attraction futuriste tout nouveau pour bouffer et attaquer les visiteurs du parc venus du monde entier