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Adaptation du premier tome de la saga littéraire The Mortal Instruments de Cassandra Clare, ce nouveau film Young Adult cumule les défauts. Censé être une sorte de Twilight punchy, le nouveau film d’Harald Zwart est consternant en tout point, plus ridicule encore que son aîné. 5 raisons DE NE PAS ALLER VOIR The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres.
1. Un soir, Clary, 15 ans est témoin d’un meurtre perpétré par plusieurs personnes qu’elle est la seule à voir. Elle découvre qu’ils sont des chasseurs d’Ombres en guerre contre des forces démoniaques. Jace dont Clary se rapproche vite, lui fait découvrir son monde. Quand sa mère disparaît, elle apprend qu’elle est en fait l’une des leurs et s’engage à leurs côtés en compagnie de son meilleur ami Simon, pour la retrouver. Énième histoire d’amour impossible sur fond de guerre entre le bien et le mal (Twilight, Sublimes Créatures, Les Âmes vagabondes…), The Mortal Instruments est inutilement alambiqué. Dans un premier temps, on ne comprend rien aux enjeux de son histoire jusqu’à ce qu’on nous les explique pour la millième fois. Une fois l’intrigue du film éclaircie, on peut se rendre compte à quel point celle-ci est longue, insipide et bien évidemment, prévisible.
2. De Lily Collins, hébétée durant tout le film à Jamie Campbell Bower, transfuge de Twilight, tout le casting ou presque est affligeant. Il faut dire que la vacuité des personnages ne les rend pas attachants. Celui de Kevin Zegers (Gossip Girl) est particulièrement superflu tandis que Jonathan Rhys Meyers (Tudors, Dracula) nous rejoue encore une fois (de trop) le rôle du bad guy ténébreux. Quant à l’excellent Jared Harris (Mad Men, Lincoln, Sherlock Holmes), on se demande comment il a pu se retrouver dans ce film proche de la parodie. Robert Sheehan (Misfits) et Jemina West (Borgia, Maison close) sont les seuls à sauver de ce désastre ciné. Le premier apporte une touche d’humour et de sincérité quand la seconde, plus charismatique que Lily Collins, aurait fait une bien meilleure héroïne. On apprécie également Aidan Turner, qui après avoir joué les nains dans Le Hobbit et les vampires dans Being Human, est plus que crédible dans la peau d’un loup-garou.
3. Le triangle amoureux entre Clary, Jace et Simon est le pire qui soit. Même dans Twilight, Bella se demande si Jacob ne serait pas un meilleur parti qu’Edward. Dans The Mortal Instruments, Clary n’a pas un seul instant de vues sur son meilleur ami. Elle lui préfère le mystérieux tueur de démons avec lequel elle hésite à continuer à sortir alors qu’elle vient d’apprendre qu’il pourrait être son frère. Et dire que certains trouvent glauque, la relation entre Edward, le vampire centenaire et Bella, l’ado inexpérimentée.
4. Sorte de True Blood pour ados prépubères, le film (et le livre) réunit toutes les créatures fantastiques possibles et inimaginables. Vampires, loups-garous, sorcières, et autres démons en tout genre… aucune bête surnaturelle n’a été oubliée. Tant qu’on s’y perd. Passons sur l’aspect carrément hideux de certains. Il aurait mieux valu que le film se concentre sur une sorte de monstre et le rende le plus terrifiant possible, quitte à attendre une éventuelle suite pour élargir le bestiaire.
5. Avec leur look emo-punk, les héros de The Mortal Intruments ont plus l’air de pseudo rockeurs à pucelles que de chasseurs de démons. Pas besoin de total look noir pour débarrasser la planète du mal. Demandez à Buffy ! Le pire est tout de même réservé à Lily Collins qui passe d’un look d’ado de base à celui d’une p*** gothique (même son personnage se fait la réflexion lors du film). En privilégiant le style sur le confort, ces tueurs de démons perdent le peu de crédibilité qui leur restait. C’est vrai que c’est plus pratique de courser un monstre sur talons de 10 plutôt qu’une bonne paire de runnings.
Titre original : The Mortal Instruments: City of Bones
Sortie : 16 octobre 2013
De : Harald Zwart
Avec : Lily Collins, Jamie Campbell Bower, Robert Sheehan, Kevin Zegers, Jemima West, Lena Headey, Kevin Durand, Aidan Turner, Jonathan Rhys Meyers, Jared Harris…
1 Comment
Ca a l’air tres mùoyen