D’abord roman de Victor Hugo (1862) puis spectacle à Broadway, Les Misérables ont débarqué au cinéma le mercredi 13 février 2013. Sous la direction de Tom Hooper (Le discours d’une roi), Anne Hathaway, Hugh Jackman et Russell Crowe s’époumonent en live sur « On My Own », « I Dreamed a Dream », ou « One Day More »… L’occasion de revenir sur quelques chansons cultes tirées de comédies musicales (ou pas).
LES MISÉRABLES de Tom Hooper (2013)
I Dreamed a Dream – Anne Hathaway
Musique de Claude-Michel Schönberg et paroles originales d’Alain Boublil / adaptation anglaise de Herbert Kretzmer
Adaptation ciné de la comédie musicale crée en France en 1980, elle-même tiré du roman de Victor Hugo, Les Misérables est une catastrophe. Heureusement certaines chansons nous tirent de notre torpeur. Comme par exemple, « I Dreamed a Dream », interprété par le personnage de Fantine. Anne Hathaway qui délivre la plus belle performance du film malgré le peu de temps qui lui est accordée reçoit en ce moment même un grand nombre de récompenses pour sa prestation, dont le Golden Globes et le Bafta de la Meilleure actrice dans un second rôle. Elle devrait sans aucun doute décrocher un Oscar le 24 février prochain. Sinon on peut également retenir le titre « On My Own ». Certainement le plus connue. On se souvient encore de la reprise de Katie Holmes dans Dawson. Mais aussi « One Day More » ou « Do You Hear The People Sing ? ».
NINE de Rob Marshall (2009)
Be Italian – Fergie
Musique et paroles de Maury Yeston
Remake du film Huit et demi de Federico Fellini inspirée de la comédie musicale de Broadway crée en 1982, Nine raconte l’histoire de Guido (Daniel Day-Lewis). En pleine crise de la cinquantaine, ce réalisateur italien se remémore ses amours présents et passés. « Be Italian » est interprété par Saraghina, une prostituée que Guido a connu durant sa jeunesse. La chanteuse Stacy Ferguson alias Fergie du groupe Black Eyed Peas qui l’interprète, sauve le film du désastre grâce à une performance toute en force. On aime aussi Kate Hudson très surprenante dans le rôle de Stephanie Necrophuros. On ne savait pas l’actrice aussi bonne chanteuse. Elle est explosive quand elle interprète «Cinema Italiano».
HAIRSPRAY d’Adam Shankman (2007)
You Can’t Stop The Beat – Nikki Blonsky, Zac Efron, Amanda Bynes, Elijah Kelley, John Travolta, Queen Latifah…
Musique de Marc Shaiman et paroles de Scott Wittman
Remake du film de John Waters (1988) qui inspira la comédie musicale à succès de Broadway (2002), Hairspray se déroule dans les années 60 à Baltimore dans le Maryland aux Etats-Unis. L’héroïne Tracy ne rêve que d’une chose : danser dans l’émission de Corny Collins. Elle parvient à s’y imposer malgré la réticence de la star du show et sa mère de voir une fille ronde intégrer la troupe. Mais la place de Tracy dans l’émission est menacée quand elle se retrouve poursuivie par la police après avoir pris la tête d’une manifestation contre la ségrégation raciale. « You Can’t Stop The Beat » clôt le film de Rob Marshall. Interprétée par tous les acteurs principaux du film, la chanson incarne à merveille l’esprit des sixties.
DREAMGIRLS de Bill Condon ((2006)
And I Am Telling You I’m Not Going – Jennifer Hudson
Musique de Henry Krieger et paroles de Tom Eyen
Adaptation ciné de la comédie musical de Broadway crée en 1981, Dreamgirls s’inspire du parcours du groupe star de la Motown, The Supremes qui révéla Diana Ross. « And I Am Telling You I’m Not Going » est interprétée par Effie White (Jennifer Hudson), une des trois chanteuses du groupe rapidement écartée après une aventure amoureuse avec leur manager (Jamie Foxx). Jennifer Hudson qui avait fini 7ème de la saison 3 d’American Idol, a remporté l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation.
LE FANTÔME DE L’OPÉRA de Joel Schumacher (2004)
The Phantom of the Opera – Gerard Butler et Emmy Rossum
Musique d’Andrew Lloyd Webber et paroles de Charles Hart
D’abord célèbre roman de Gaston Leroux (1910), Le fantôme de l’opéra est l’adaptation ciné du spectacle de Broadway crée par Andrew Lloyd Webber (surtout connu en France comme l’ennemi juré de Maxwell Sheffield dans Une nounou d’enfer).
« The Phantom of the Opera » est interprétée par le « fantôme » défiguré qui hante les souterrains du bâtiment (Gerard Butler) et sa jeune soprano (Emmy Rossum) dont il est fou amoureux. On aime son côté rock dans un film au style opératique.
CHICAGO de Rob Marshall (2002)
All That Jazz – Catherine Zeta-Jones
Musique de John Kander et paroles de Fred Ebb
Inspiré du show de Broadway lui-même basé sur la pièce de théâtre homonyme de Maurice Dallas (inspiré d’un fait divers survenu en 1924), Chicago relate la rencontre entre la wannabee Roxie et la star de cabaret Velma, toutes deux en prison pour meurtre. « All that Jazz » est interprétée par Catherine Zeta-Jones. L’actrice qui a débuté sa carrière dans des comédies musicales remporte l’Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle et Chicago, celui du Meilleur film.
MOULIN ROUGE de Baz Luhrmann (2001)
Come What May – Ewan McGregor et Nicole Kidman
Musique et paroles de David Baerwald et Kevin Gilbert
En partie inspiré de La dame aux Camélias, La Bohème et La Traviata, Moulin Rouge raconte l’histoire d’amour malheureuse entre une courtisane et un poète dans le Montmartre de la Belle Époque. Pour ce spectacle aussi romantique que haut en couleurs, Baz Luhrmann a puisé dans un large répertoire de chansons des années 40 à 2000 tout en se les réappropriant. Ainsi des chansons du groupe Queen ou de David Bowie côtoient celles de Jean Renoir ou de Marylin Monroe. « Come What May » est chantée par Satine (Nicole Kidman) et Christian (Ewan McGregor). Ce titre est une autre manière de dire « Que Sera Sera », « Whatever Will Be Will Be », « Advienne que pourra »… A noter que la chanson ne put être nommé aux Oscars puisqu’elle fut écrite pour le film Romeo+ Juliet, du même réalisateur et non expressément pour Moulin Rouge.
EVITA d’Alan Parker (1996)
Don’t Cry for me Argentina – Madonna
Musique d’Andrew Lloyd Webber et paroles de Tim Rice.
Seize ans après Fame, Alan Parker signe une nouvelle comédie musicale avec l’adaptation ciné d’Evita, le musical d’Andrew Lloyd Webber et Tim Rice crée en 1978. Le film conte le destin de l’ambitieuse Eva Duarte qui débarque sans un sou à Bueno Aires et qui de rencontre en rencontre finit par devenir la Première dame d’Argentine. « Don’t Cry for Me Argentina » est chantée par Madonna alors qu’Eva Perón s’adresse aux Argentins du balcon de La Casa Rosada (l’Élysée argentin). Dans cette chanson, Evita parle de ses regrets et défie l’Argentine. Evita est bien le seul film qui n’a pas été synonyme d’échec pour Madonna. Elle remporte même le Golden Globe de la meilleure actrice pour sa performance. Côté Oscar, c’est la chanson « You Must Love Me » qui décroche celui de la Meilleure chanson.
LE ROI LION de Roger Allers et Rob Minkoff (1994)
L’Histoire de la vie (The Circle of Life) – Carmen Twillie (Debbie Davis en Français)
Musique d’Elton John et paroles de Tim Rice
43ème long-métrage d’animation Disney, Le Roi Lion s’inspire du manga Le Roi Léo (1905) et de Hamlet de William Shakespeare (1605). Il raconte l’histoire de Simba, fils du roi de la jungle Mufasa, qui une fois adulte cherche à venger la mort de son père assassinée par son oncle Scar. Le roi Lion est un des plus beaux classiques Disney mais aussi l’un des plus traumatisants. Et le dessin animé commence fort avec une ouverture d’anthologie, la présentation de Simba par son père à son peuple sur « L’histoire de la vie ». Inoubliable ! Même si la chanson du film la plus récompensée est « Can You Feel the Love Tonight » également composée par Elton John et écrite par Tim Rice.
SISTER ACT d’Emile Ardolino (1992)
I Will Follow Him – Deloris (Whoopi Goldberg) & The Sisters & The Ronelles
Musique de Franck Pourcel et Paul Mauriat et paroles de Jacques Plante (adapté en anglais par Norman Gimbel).
Avant de connaître une seconde vie avec Sister Act, « I Will Follow Him », est une chanson française sortie en 1962 sous le nom de « Chariot » et chantée par Petula Clark. Gros succès en France, en Italie et en Allemagne, elle est traduite en anglais et devient numéro 1 aux Etats-Unis en 1963. « I Will Follow Him », adressé à un garçon est maintenant adressé à Dieu et clôt le film alors que les sœurs du couvent de San Francisco menées par Deloris alias Sœur Marie-Clarence donne un concert de Gospel devant le Pape.
LA BELLE ET LA BÊTE de Gary Trousdale et Kirk Wise (1991)
Histoire éternelle (Beauty and the Beast) – Angela Lansbury (Lucie Dolène en pour la première version française)
Musique d’Alan Menken et paroles de Howard Ashman.
Chanson thème de La Belle et la Bête, 39ème long-métrage d’animation des studios Disney, « Histoire éternelle » illustre l’amour naissant entre la Belle et son gentil ravisseur. La chanson qui a remporté le Golden Globe et l’Oscar de la Meilleure chanson originale est interprétée par Mme Samovar alias Angela Lansbury (si si, Mme Arabesque) dans le dessin animé. Céline Dion et Peabo Bryson la reprennent durant le générique de fin. La version française est assurée par Charles Aznavour et Liane Foly. On passera sur la seconde version française interprétée par Patrick Fiori et Julie Zenatti.
LA PETITE SIRÈNE de John Musker et Ron Clements (1989)
Partir là-bas (Part of Your World) – Jodi Benson (Claire Guyot en français)
Musique de Alan Menken et paroles de Howard Ashman
Chanson phare du 36ème long-métrage d’animation, « Partir Là-Bas » est le thème de La petite sirène. Malgré les critiques élogieuses, ce titre ne fut pas nommé aux Oscars en 1990. Mais « Sous l’océan » et « Embrasse la » furent cités. Chanté dans le film par le crabe Sébastien (Samuel E. Wright), « Sous l’Océan » repartira même avec la statuette.
« Partir là-bas » est interprétée par Ariel qui y décrit son désir de partir sur Terre où elle pense trouver une liberté qui lui est refusée sous la mer. En France, Ariel est doublée en France par Claire Guyot, célèbre pour avoir doublée Sarah Michelle Gellar dans Buffy contre les vampires ou encore Teri Hatcher dans Lois & Clark ou Desperate Housewives.
YENTL de Barbra Streisand (1983)
Papa, Can You Hear Me ? – Barbra Streisand
Musique de Michel Legrand et paroles d’Alan et Marilyn Bergman.
Basé sur la nouvelle d’Isaac Bashevis Singer, le film raconte l’histoire de la jeune Yentl qui étudie secrètement le Talmud dont la lecture est interdite aux femmes avec son père. A la mort de ce dernier, elle entre dans une Yeshiva, école religieuse réservée aux hommes en se déguisant comme l’un d’eux. Quand son père décède, Barbra Streisand lui adresse une prière en chanson avec « Papa Can You Hear Me ? ». Le titre est nommé aux Oscars mais c’est « Flashdance… What A Feeling » interprété par Irène Cara pour le film Flashdance qui gagne. La chanson est depuis devenu un classique de Barbra Streisand souvent repris dans la pop culture. Ainsi dans la série Glee, le personnage de Rachel (Lea Michele) dont Barbra est l’idole, reprend la chanson pour son meilleur ami Kurt dont le père est hopitalisé.
FAME d’Alan Parker (1980)
Fame – Irene Cara
Musique de Michael Gore et Paroles de Pitchford
Tout le monde connaît Fame, reprise à n’en plus finir, jusqu’à devenir presque ringarde. Il vaut mieux se concentrer sur la toute première version, la meilleure, celle entonnée par Irène Cara (Coco dans le film) qui entraîne tous ses camarades à danser dans les rues de New York. Film plus sombre qu’il en a l’air, Fame raconte le parcours de jeunes artistes étudiants qui rêvent tous de gloire et de fortune. Un comédie musicale sociale récompensée aux Oscars dans la catégorie Meilleure bande originale et Meilleure chanson.
GREASE de Randal Kleiser (1978)
You’re the One that I Want – John Travolta et Olivia Newton-John
Musique et paroles de John Farrar
Numéro 1 des charts britanniques où le titre reste neuf semaines d’affilée, « You’re the one that I Want » est certainement la chanson la plus célèbre de Grease. Maintes fois reprise, parodiée… elle sonne la fin du film, fin où Sandy (Olivia Newton-John) relookée par Frenchy déclare une bonne fois pour toutes à Johnny (John Travolta) qu’il est celui qu’elle veut.
NEW YORK NEW YORK de Martin Scorsese (1977)
New York New York – Liza Minelli
Musique de John Kander et paroles de Fred Ebb
Hommage à la musique, New York New York qui n’est pas le film le plus connu de Martin Scorsese, raconte les chassés croisés amoureux d’un saxophoniste de jazz (Robert De Niro) et d’une chanteuse (Liza Minelli). Spécialement écrit pour la fille de Judy Garland, le titre « New York New York » est un peu passé inaperçu jusqu’à ce que Frank Sinatra le reprenne deux ans plus tard. Depuis la chanson est devenu le symbole de la ville de la Grosse Pomme.
THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW de Jim Sharman (1975)
The Time Warp – Richard O’Brien, Patricia Quinn, Nell Campbell, et Barry Bostwick
Musique de Richard O’Brien
Avant de devenir un film culte, The Rocky Horror Picture Show est une comédie musicale britannique crée par Richard 0’Brien à Londres en 1973. Elle est adaptée au cinéma deux ans plus tard et reprend la même trame. Brad et Janet viennent de se fiancer quand le pneu de leur voiture explose à quelques mètres d’un mystérieux château. A l’intérieur, ils y font la connaissance d’un étrange docteur, un travesti bisexuel venu d’une autre planète. Richard O’Brien et Tim Curry y reprennent les rôles de Riff Raff et Dr Frank-N-Furter. La pièce et le film qui avaient tous deux été des échecs publics sont aujourd’hui cultes et toujours joués et projetés. Les spectateurs peuvent même participer aux représentations dans certains cas. « The Time Warp » est la chanson la plus célèbre du Rocky Horror Picture Show et surtout la plus endiablée. Difficile de faire plus festif !
CABARET de Bob Fosse (1972)
Cabaret – Liza Minelli
Musique de John Kander et Fred Ebb
Avant de refaire équipe pour Martin Scorsese sur New York New York, John Kander et Fred Ebb avaient déjà collaboré sur la comédie musicale Cabaret en 1966. Six ans plus tard, le musical est adapté au cinéma par le metteur en scène et chorégraphe Bob Fosse. Le film suit les amoureus d’une chanteuse de cabaret et d’un écrivain bisexuel en Allemagne en 1931. Peu de chansons du show original sont reprises dans le film. Kander et Ebb écrivent de nouveaux numéros pour Fosse comme « Money Money » ou « Mein Herr ». Résultat : 8 Oscars dont celui du Meilleur réalisateur, Meilleure actrice et Meilleur acteur dans un second rôle pour Joel Grey (qui reprenait le rôle qu’il avait déjà joué à Broadway).
LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT de Jacques Demy (1967)
La chanson des jumelles (Catherine Deneuve et Françoise Dorléac doublées par Anne Germain et Claude Parent)
Musique de Michel Legrand et paroles de Jacques Demy
Dans Les demoiselles de Rochefort, Solange et Delphine, jumelles d’une vingtaine d’années, enseignent la musique et la danse à Rochefort en attendant de rencontrer le grand amour. Catherine Deneuve et Françoise Dorléac qui sont également sœurs dans la vraie vie sont doublés pour le film. Les demoiselles de Rochefort est la cinquième collaboration entre Jacques Demy et Michel Legrand qui travailleront sur dix films ensemble. Michel Legrand sera récompensée de l’Oscar de la Meilleure musique de film.
LA MÉLODIE DU BONHEUR de Robert Wise (1965)
Edelweiss – Christopher Plummer (doublé par Bill Lee)
Musique de Richard Rodgers et paroles d’Oscar Hammerstein.
Robert Wise adapte sur grand écran La mélodie du bonheur, comédie musicale de Richard Rodgers et d’Oscar Hammerstein, elle-même tirée du livre autobiographique de Maria Augusta Trapp. Peu avant la seconde guerre mondiale, l’Allemagne annexe l’Autriche. La jeune Maria s’apprête à devenir religieuse quand son couvent l’envoie habiter chez le capitaine Georg Ritter von Trapp qui a besoin d’une gouvernante pour ses sept enfants. Culte pour tous les fans de comédies musicales, La mélodie du bonheur remporte pas moins de cinq Oscars dont ceux du Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleure musique pour une adaptation musicale. « Edelweiss », prénommée ainsi d’après la fleur des Alpes, est chantée par le capitaine lors d’un concert donné par toute la famille. La chanson célèbre l’Autriche face à la pression exercée par l’Allemagne nazie. Sa grande popularité a amené certains à penser que c’était une chanson tirée du folklore autrichien ou même l’hymne national du pays.
MARY POPPINS de Robert Stevenson (1964)
Supercalifragilisticexpidélilicieux (Supercalifragilisticexpialidocious) – Julie Andrews (Eliane Thibault en français)
Musique de Richard M. et Robert B. Sherman
Comédie musicale adaptée du roman homonyme de Pamela Lyndon Travers* (1964), Mary Poppins est le 23ème long-métrage des studios Disney. Ce dernier mêle film et dessin animé et est couronné de cinq Oscars dont Meilleure actrice, Meilleure musique et Meilleure chanson pour « Chem cheminée ». Mais c’est certainement « Supercalifragilisticexpidélilicieux » qui est la chanson la plus emblématique du film. Mot magique qui se prononce quand on ne sait pas quoi dire, il aide les gens à se sortir de situations inextricables. Et le pire, c’est que ça marche. Dans le film, la gouvernante Mary Poppins la chante après avoir gagné une course de chevaux pour exprimer son émotion.
*Le film Saving Mr. Banks de John Lee Hancock avec Tom Hanks (dans le rôle de Walt Disney) reviendra sur la longue négociation entre Disney et l’écrivaine pour le rachat des droits du roman.
WEST SIDE STORY de Robert Wise (1960)
Maria – Richard Beymer (doublé par Jimmy Bryant)
Musique de Leonard Bernstein et paroles de Stephen Sondheim
Adaptation ciné de la comédie musicale d’Arthur Laurents, Stephen Sondheim et Leonard Bernstein, West Side Story est une relecture de Roméo et Juliette dans le New York des années 50. Tony et Maria ont un coup de foudre l’un pour l’autre mais leur amour exacerbe la haine qui existe entre leur deux clans respectifs : les Jets et les Sharks. West Side Story remporte 10 Oscars dont ceux du Meilleur film, Meilleur réalisateur, et Meilleure musique. Difficile de choisir une chanson parmi la pléiade de titres cultes qui composent le film. « Maria » est peut être la plus connue car aussi la plus romantique. Elle est chantée par Tony juste après que celui-ci ait enfin appris le prénom de la fille qu’il aime.
LES HOMMES PRÉFÈRENT LES BLONDES de Howard Hawks (1953)
Diamonds are a Girl’s Best Friends – Marylin Monroe
Musique de Jule Styne et paroles de Leo Robin
Adaptation de la comédie musicale crée en 1949, elle-même basée sur le roman de Joseph Fields et Anita Loos, Les hommes préfèrent les blondes reprend certaines chansons de la pièce dont « Diamonds are a Girl’s Best Friends ». Dans le film, la chanson reprise à de maintes reprises depuis, est chantée par le personnage de Lorelei Lee (Marilyn Monroe) qui est suivi par un détective privé engagé par le père de son fiancé qui veut s’assurer qu’elle n’épouse pas son fils pour l’argent.
CHANTONS SOUS LA PLUIE de Stanley Donen et Gene Kelly (1952)
Singin’ in the Rain – Gene Kelly
Musique de Nacio Herb Brown et paroles d’Arthur Freed (la chanson date de 1929)
Chantons sous la pluie qui décrit le Hollywood des années 20 et plus particulièrement le passage cocasse du muet au parlant voit la star Don Lockwood (Gene Kelly) tombé amoureux de l’actrice débutante Kathy Selden (Debbie Reynolds). Le tout sous l’œil de sa partenaire jalouse, l’agaçante mais hilarante Lina Lamont (Jean Hagen). Chantée sous la pluie par Gene Kelly alors qu’il vient de ramener Debbie Reynolds chez elle, « Chantons sous la pluie » exprime le bonheur retrouvé de l’artiste.
LE MAGICIEN D’OZ de Victor Fleming (1939)
Over the rainbow – Judy Garland
Musique de Harold Arlen et Herbert Stothart et paroles d’Edgar Yipsel Harburg
Adaptation ciné du roman de L. Frank Baum, Le Magicien d’Oz est l’histoire de la jeune Dorothy (Judy Garland) qui après une terrible tornade, se retrouve au pays d’Oz où avec l’aide d’un lion, d’un robot et d’un épouvantail, elle doit affronter la méchante sorcière de l’Ouest. Ecrite en une nuit, « Over the Rainbow » est l’une des dernières chansons composées pour le film. Elle raconte à quel point Dorothy souhaite s’enfuir vers un monde meilleur et réaliser ses rêves. Alors que le film fait l’objet d’un prequel, Le monde fantastique d’Oz qui revient sur l’arrivée du magicien au pays d’Oz (au cinéma le 13 mars prochain), la chanson est elle aussi toujours d’actualité. Inscrite dans l’inconscient collectif, elle a été reprise d’innombrables fois. On retiendra surtout la reprise sublime de l’Hawaïen Israel Kamakawiwo’ole*. A noter que la chanson fut placée première du classement réalisé par l’American Film Institute : le top 100 des plus grandes chansons de films du cinéma américain.
*Reprise qui est en fait un medley de « Over the Rainbow » et « What a Wonderful World » de Louis Armstrong que l’on peut entendre dans le film A la rencontre de Forrester.
3 Comments
Vous ne mentionnez pas « Memory » de Cats…un oubli, ou est-ce volontaire ?
Je me suis exclusivement concentrée sur les comédies musicales au cinéma et s’ill y a bien eu un film Cats, il est sorti directement en DVD.
Une des comédies musicales ayant le plus de succès à travers le monde!!
La première de Cats a eu lieu dans le West End de Londres, au New London Theatre (en), le 11 mai 1981 avec Elaine Paige dans le rôle de Grizabella et Brian Blessed dans le double rôle de Bustopher Jones et Old Deuteronomy. La production originale était de Cameron Mackintosh et The Really Useful Theatre Company (en).
Le 22 octobre 1982, Cats a débuté à Broadway au Winter Garden Theatre, avec la même production. Le 19 juin 1997, Cats était la comédie musicale la plus jouée en continu à Broadway avec 6138 représentations.