On a tous des répliques favorites mais certaines sont plus marquantes que d’autres. Et souvent une courte phrase vaut mieux qu’un long discours. Derrière quelques mots peuvent se cacher toute une histoire, certaines romantiques, d’autres plus dramatiques. Retour sur 10 répliques qui tuent.
Harry Potter et les reliques de la mort : partie 2
« Always »
VF : « Toujours »
Severus Rogue est choqué d’apprendre qu’Harry Potter doit mourir pour protéger le monde de Voldemort. Dumbledore surpris de sa réaction, lui demande s’il ne s’est pas attaché au garçon. Le professeur fait alors découvrir au directeur de Poudlard, son patronus. Il s’agit du même que celui de Lily, la mère d’Harry Potter dont Rogue était proche plus jeune. Dumbledore comprend alors que ce dernier ne s’est toujours pas remis de son décès et l’aime toujours. Il lui demande alors : « Après tout ce temps? ».
En un unique mot, Rogue parvient à exprimer l’amour éternel qu’il éprouve pour Iily mais aussi toute sa douleur.
Stars wars III : La Revanche des Siths
« Execute Order 66 »
VF : « Exécutez l’ordre 66 »
Le sénateur Palpatine qui opère dans les coulisses pour imposer l’Empire sur la République, approche du but. Le dernier rempart à sa pleine puissance ? Les Jedi. Dark Sidious donne l’ordre aux clones, initialement crées pour défendre la démocratie, de les tuer.
Par cet ordre laconique, Palpatine sonne la fin de l’ordre Jedi mais également le basculement définitif d’Anakin Skywalker dans le côté obscure de la force.
Star Wars VI : L’Empire contre-attaque
« No, I am your father »
VF : « Non, je suis ton père »
En plein duel avec Dark Vador, le jeune jedi Luke Skywalker découvre par la bouche même de ce dernier qu’il n’est autre que son père qu’il croyait mort, Anakin Skywalker.
En plus d’être l’un des plus grands twists de l’histoire du cinéma, cette réplique ramène les plus jeunes d’entre nous à la genèse même de l’histoire tragique d’Anakin.
Sully
« This is the captain. Brace for impact »
VF : « Ici votre capitaine, préparez-vous à l’impact »
Le pilote Chesley Burnett Sullenberger dit Sully Sullenberger, réussit à sauver les passagers de son avion en se posant sur le fleuve Hudson après l’arrêt de deux turboréacteurs causé par un double impact d’oiseaux.
On sait déjà comment l’histoire se finit et pourtant, on est littéralement pris de sueurs froides durant cette séquence porté par un Tom Hanks au sommet. Quand Sully prévient ses passagers, on a littéralement le souffle coupé. Qui n’a jamais pensé à un possible crash une fois à une altitude élevée. C’est une peur quasi collective qui est représentée ici, le plus réalistement possible.
Terminator
« You’re terminated, fucker »
VF : « Je vais t’écraser, fumier » ou plus littéralement, « Tu es fini, enfoiré »
Après s’être faite traquer tout le film par le Terminator, machine tueuse venue du passé pour empêcher la naissance du futur leader de la rébellion John Connor, Sarah Connor réussit à se débarrasser du robot.
Outre le jeu de mot plutôt stylé faisant référence au titre du film, cette réplique sonne le glas du terrifiant Terminator et la libération finale de Sarah Connor, maman badass qui a bien mérité son statut d’héroïne.
E.T.
« E.T. phone home »
VF : « E.T téléphone maison »
Accidentellement oublié par ses congénères sur Terre, l’extraterrestre E.T. fait comprendre à Elliott qui l’a recueilli qu’il veut les contacter pour rentrer chez lui.
À partir de cette réplique, Elliott décide d’aider E.T. à rentrer chez lui. Les aventures mais aussi le danger débutent pour les deux amis.
Casablanca
« We’ll always have Paris »
VF : « Nous aurons toujours Paris »
À Casablanca en pleine seconde guerre mondiale, les anciens amants Rick et Ilsa sont obligés de se séparer. Elle doit retourner auprès de son mari Viktor, leader de la résistance. Ilsa refuse tout d’abord cette éventualité mais Rick lui fait comprendre qu’ils resteront à jamais ensemble à travers leurs souvenirs.
Au delà du caractère romantique de cette réplique, cette dernière est surtout la matérialisation du sacrifice effectué par nos deux héros. Ils choisissent de se séparer pour laisser une chance à la résistance. Sans Ilsa, Viktor ne serait pas à même de guider les alliés vers la victoire.
Elephant Man
« I am not a animal »
VF : « Je ne suis pas un animal »
En sécurité dans un établissement de santé londonien, John Merrick, surnommé Elephant Man en raison de ses difformités, se fait enlever par son ancien « propriétaire » et baladé dans toute l’Europe comme une bête de foire. Aidé par les autres « phénomènes » du cirque, il s’échappe. À son retour dans la capitale britannique, il est poursuivi par la population et acculé dans des toilettes publiques de la gare où dans sa détresse il hurle qu’il est un être humain.
Aucun commentaire sur la portée déchirante de cette réplique.
La vie est belle
« A toast to my big brother George: The richest man in town »
VF : « Un toast à mon grand frère George, l’homme le plus riche de la ville »
Après que l’ange Clarence a montré à quoi aurait ressemblé la vie de ses proches s’il n’avait pas existé, George Bailey rejoint sa famille pour fêter Noël. Au bord de la faillite, il est finalement financièrement soutenu par les habitants de la ville qu’il a aidé tout au long de son existence. Son frère porte alors un toast en son honneur.
Le meilleur film de Capra recèle de répliques cultes mais cette dernière illustre à merveille la morale de ce conte de Noël. La véritable richesse n’est pas faite d’argent.
Le seigneur des anneaux : Le Retour du roi
« My Friends, you bow to no one »
VF : « Mes amis, ce n’est pas à vous de vous incliner »
Quatre hobbits, deux hommes, un elfe, un nain et un magicien s’engagent dans une quête pour détruire l’Anneau unique, et ainsi provoquer la chute de son créateur, le maléfique Sauron. Les membres de la Communauté de l’Anneau se retrouvent presque tous sains et saufs à la fin de leur épopée, pour le couronnement d’Aragorn. Celui-ci, nouveau roi des Hommes refuse, de voir les hobbits s’incliner devant lui. De ses compagnons de route, ce sont en effet ces derniers qui ont pris le plus de risques.
Jean de La Fontaine disait : « On a souvent besoin d’un plus petit que soi ». Une morale parfaitement illustrée ici avec nos quatre hobbits, les véritables héros de cette trilogie époustouflante.
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