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Maggie n’est ni un film centré sur l’héroïne de la série The Walking Dead, ni la suite de Bienvenue à Zombieland (avec Abigail Breslin). Et encore moins un blockbuster musclé dans lequel Arnold Schwarzenegger flinguerait des hommes revenus d’outre-tombe… Pour son premier film, Henry Hobson traite d’un thème clairement à la mode ces derniers temps sur le grand et le petit écran : le zombie. Mais comme dans la série phare d’AMC, ne vous attendez pas à entendre ce mot. Le réalisateur a choisi de parler du sujet à travers un drame intimiste familial où la transformation de la jeune Maggie en morte-vivante est la conséquence d’un virus, une maladie contagieuse appelée : le « necro-ambulism ».
L’idée n’est pas nouvelle (World War Z, Resident Evil, 28 jours plus tard) mais toujours intéressante. Sauf qu’on s’ennuie un peu trop devant Maggie. Abigail Breslin et Arnold Schwarzenegger sont excellents mais la première partie du film est d’une lenteur affolante. Le tout se fait un peu plus captivant quand on commence à suivre la jeune fille dans ses derniers jours. On entre enfin au cœur de l’histoire et de ses enjeux. On assiste alors à des scènes aussi jolies qu’émouvantes entre Maggie et ses amis mais aussi et surtout aux ultimes moments qu’elle passe avec son père. Des instants de vie au premier abord anodins mais intensifiés ici puisque consciemment vécus pour la dernière fois.
Maggie est en définitif le portrait d’une famille mais surtout d’un père qui refuse d’accepter la destin inéluctable de sa fille. Un film très tendre malgré les quelques séquences gore. Dommage cependant que le tout manque tant d’énergie, le sujet était prometteur.
Sortie : Henry Hobson
De : 27 mai 2015
Avec : Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson…
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